What should one make out of such a schizophrenic picture, where, on one hand politically-motivated violence and intimidation cost more than 30 people their lives, with many more being threatened, persecuted, injured, raped and tortured, and, on the other, where the voters turned out nevertheless in record numbers, giving the opposition party almost half of the votes?
Que conclure d'un tableau aussi schizophrénique avec, d'une part, des actes de violence et d'intimidation politique qui ont coûté la vie à plus de 30 personnes, tandis que de très nombreuses autres étaient menacées, persécutées, blessées, kidnappées et torturées et, d'autre part, des électeurs qui se présentent quand même en masse pour voter, donnant au parti d'opposition près de la moitié de leurs voix ?