There have always been three methods. Either you bring in a leading personality with major responsibilities and you ask him to be the locomotive: that was the job given to Mr Spaak which resulted in the Treaty of Rome; or else you set up a committee of experts, as was the case with the Dooge Committee or the committee I chaired on EMU. Or else you ask the Ministers of Foreign Affairs (and of General Affairs), to clear the ground, to assess what is possible politically and then to propose to the Heads of State and Government the procedure, the framework, the limits, the aims which are appropriate to the operation.
Il y a toujours eut trois méthodes : ou bien l'on confie à une personnalité importante exerçant des grandes responsabilités le soin de tirer la locomotive, ce fut la mission confiée à Spaak et qui a abouti au traité de Rome; ou bien on fait un comité d'experts comme ce fut le cas pour le comité Dooge ou le comité que j'ai présidé sur l'UEM; ou bien on demande aux ministres des affaires étrangères (et en même temps des affaires générales) de déblayer le terrain, d'évaluer politiquement ce qui est possible et de proposer ensuite aux chefs d'états et de gouvernements la procédure, le cadre, les limites, les finalités, de l'opération.