When you are considered to be a nation, a people, not only by your own membe
rs, but also by the Constitution, the supreme law of the country, by the Supreme Court of Canada, the top court in t
he land, and by the United Nations, the ultimat
e agency representing the countries and sovereign peoples of this world, and when we say that th
e First Nations are real ...[+++] nations, in the sense understood by the UN, then they must be able to exercise their own powers without being under the guardianship of the state, without being forced into vassalage, without being subject to any other power than what the First Nations call the power of the Creator, and when we see in the Bill, in sub-paragraph 17(1)(h) that it talks about authority for a Minister of Canada, who has nothing whatsoever to do with the Aboriginal nations, to make payments out of capital or revenue monies or other monies, then one has to admit that this is a terrible affront to all that the First Nations represent.Lorsque vous êtes considéré comme une nation, comme un peuple, non seulement par les vôtre
s mais aussi par la Constitution, la première loi du pays, par la Cour suprême du Canada, la première cour au pays, et par l'Organ
isation des Nations Unies, l'organisme ultime de représentation internationale des pays et des peuples souverains de ce monde, lorsqu'on dit que les premières
nations constituent de vraies
nations, au sens de l'ONU, qu'elles doivent être en mesure d'exercer
...[+++] leurs pouvoirs sans tutelle, sans être inféodées, sans être assujetties à quelque pouvoir que ce soit autre que celui qu'on appelle, chez les premières nations, celui du Créateur, et qu'on parle dans un projet de loi, à l'alinéa 17(1)h), de l'autorisation donnée par un ministre canadien, étranger aux nations autochtones, d'effectuer des paiements sur des sommes d'argent au compte de capital ou autres, c'est un affront assez extraordinaire à ce que représentent les premières nations.