The silence maintained over the discovery of a mass grave containing the bodies of 15 Serbs murdered in mid-July in the vicinity of Gnijlane, a zone under the responsibility of American troops, raises serious questions about the role of the so-called peacekeeping force in that it has tolerated or even supported an extensive campaign of ethnic cleansing against the Serbian population of Kosovo, revealing the partiality of the international community with regard to the protection of the human rights it is supposed to uphold.
Le mutisme observé au sujet d'une tombe commune où ont été découverts les corps de quinze Serbes assassinés à la mi-juillet, un peu en dehors de Gnjilane, dans la zone placée sous la responsabilité des troupes américaines, suscite des doutes très sérieux quant au rôle de la "force de paix", puisque celle-ci assiste avec passivité, voire œuvre en sous-main à l'épuration ethnique de grande ampleur dont la population serbe du Kosovo est la victime, démontrant par là la sensibilité sélective de la communauté internationale en matière de protection des droits de l'homme, censément garantis.