In fact, it is ironic to say the least that the Prime Minister, whose constant refrain has been the need for Canada to have a foreign policy that is separate from that of the United States, now seems to have fallen in completely with Washington.
D'ailleurs, il est pour le moins ironique que le premier ministre, qui s'est taillé une carrière à se faire du capital politique en évoquant la nécessité pour le Canada d'avoir une politique étrangère indépendante des États-Unis, semble être complètement à la remorque de Washington dans ce dossier.