In no particular order, it is impo
rtant to understand that we have never proceeded to create a foreign intelligence service prior to this year where we seem now to be moving ahead for this set of reasons: concerns about cos
ts; concerns about Canadian effectiveness and capabilities, in other words, a modest or humble self-opinion of ourselves — we could probably not do it well so why do it if we have to do it badly; a sense that to create such a capacity as a Canadian foreign intelligence service, no matter how it may seem attractive
...[+++], was somehow neither Canadian nor would it fit into our perception at home or image abroad; and probably the most important of all, the reason we never did this in the past was that we assumed we could rely on our allies to do it for us.Voici donc, dans le désordre, les raisons.Il importe de savoir que nous n'avons jamais décidé de créer un service de renseignement étranger avant cette année — nous semblons maintenant sur le point de le faire —, pour plusieurs raisons: une inquiétude quant aux coûts; une inquiétude quant à l'efficacité et aux
moyens d'action du Canada, autrement dit, par modestie ou par humilité face à nous-mêmes — nous ne pourrions probablement pas faire un bon travail, alors pourquoi faire un travail bâclé? .L'idée que la création d'un tel service, si attrayante que cela puisse paraître, serait soit anticanadien, soit nuisible à la perception qu'ont
...[+++]les gens du Canada ici même au pays ou à l'étranger; et, c'est l'élément qui est probablement le plus important de tous, si nous n'avons pas créé un tel service par le passé, c'est que nous avons présumé que nous pouvions nous fier à nos alliés.