We may be fairly familiar today with the role drugs (use and trafficking) play among the population, particularly the most marginalized segments of society (excluded among the excluded, drug addicts with AIDS, charact
erized by a tenuous connection with social networks and health care structures), but we know very little about segments that are well integrated socially and economically – what are called in France the middle and upper classes and in Anglo-Saxon countries “hidden populations”.[15] Almost a decade ago, Ehrenberg (1991, 1992) suggests a number of ways of linking drug use to social mindsets to encourage people to give up drugs
...[+++] for good.[16]Car si nous connaissons relativement bien aujourd’hui la place qu’occupent les drogues (usages et trafics) dans les milieux populaires, et notamment parmi les fractions les plus marginalisés de ces populations (exclus parmi les exclus, toxicomanes malades du Sida, caractérisés par une inscription fragile dans les réseaux de sociabilité et les structures de soins), c’est loin d’être le cas en ce qui concerne les milieux bien intégrés socialement et économiquement - ce que l’on appelle en France les classes moyennes et supérieures, et dans les pays anglo-saxons les populations cachées (hidden populations[15]). Ehrenberg (1991, 1992) avait
...[+++]pourtant fourni, il y a près d’une dizaine d’années un certain nombre de pistes mettant en relation les consommations de drogues et les logiques sociales incitant l’individu au “dépassement permanent“[16].