This vote might well be celebrated in Baghdad and has, to this extent, at least one positive aspect
: it highlights the deceptiveness of the argument of those who are rooted in an archaic left-wing ideology and have boun
dless rhetoric that appears to condemn but in fact simply plays into Saddam Hussein’s hands. It is a paradox that this resolution, which consequently loses much of its virtue, should have been adopted by those who, even in yesterday’s debate, called Saddam Hussein, amongst other things, nothing less than a ‘dictator and
...[+++] murderer’ – and yet do not follow this harsh and accurate verbal condemnation to its logical conclusion.
Bagdad peut se réjouir de ce vote. Dans cette mesure, son seul aspect positif consiste à mettre en évidence à quel point peut être trompeur le discours de ceux qui, ancrés dans une idéologie de gauche archaïque, se lancent dans une rhétorique qui prétend condamner le jeu de Saddam, mais qui en fait entre dans ce jeu. C’est un paradoxe que cette résolution, si profondément dénaturée, ait été approuvée par ceux qui, hier encore lors du débat, traitaient par exemple Saddam de "dictateur et assassin "- comme on peut le voir, ils ne tirent pas les conséquences de cette sévère et juste condamnation verbale.