If in addition we are telling the world—artists in particular—just be careful for those who might consider that this is a perverse use, a degrading use of children.If we're including in our legislation something that will make artists who are on the fringe—because clearly we're not talking about all art; we're talking abou
t art that possibly depicts children in a manner that resembles juvenile pornography.If artists engage in that, which is on the fringe
, and we are making them stop for two minutes to consider if they have gone too f
...[+++]ar, if in their creative process they have gone so far as to offend and use children in a manner that is not acceptable in Canadian society, I don't have a problem with the law that does that (1000) Ms. Audrey Churgin: Neither would I, if it involves real children.Si, en outre, on met tout le monde en garde—et les artistes en particulier—, si on leur dit de faire attention, que quelqu'un pourrait considérer qu'il s'agit là d'une utilisation perverse, d'une utilisation dégradante des enfants.Si l'on inclut dans la mesure législative une disposition qui aura pour effet de sensibiliser les artistes marginaux—car, de toute évidence, on ne parle pas de l'art dans sa totalité, ma
is d'oeuvres d'art susceptibles de présenter les enfants d'une manière qui ressemble à la pornographie juvénile; si les artistes qui s'engagent dans cette voie qui est, disons-le, marginale, et qu'on les amène à marquer un temp
...[+++]s d'arrêt, à réfléchir à la possibilité qu'ils soient allés trop loin, si au cours de leur démarche créatrice, ils sont allés si loin qu'ils ont utilisé des enfants d'une façon qui n'est pas acceptable dans la société canadienne, d'une façon offensante, je n'ai pas de problème à ce que la loi intervienne (1000) Mme Audrey Churgin: Moi non plus, s'il s'agit d'enfants réels.