We Hungarians must face the moral burden that at a time of crisis, we let German Nazis and Hungarian collaborators
tear 550 000 Jewish fellow-countrymen from our nation, including the Hungarian poet and martyr, Miklós Radnóti, who describes the era in his poem ’Fragment’ as f
ollows: ’I lived on this earth in an age / When man fell so low he killed with pleasure / And willingly, not merely under orders. / His life entangled, trapped, in wild obsession, / He
trusted false gods, raving ...[+++] in delusion’.
Nous, Hongrois, devons vivre avec le poids sur la conscience d’avoir laissé, en temps de crise, les nazis allemands et les collaborateurs hongrois arracher 550 000 concitoyens juifs à notre nation, y compris le poète et martyre hongrois, Miklós Radnóti, qui décrit cette époque dans son poème «Fragment»: «J’ai vécu sur terre en un temps / Où déjà l’homme avili tant et tant / Tuait par goût, non seulement sur ordre / Sa vie enchevêtrée, piégée par une obsession féroce / Il priait de faux dieux, perdu dans ses illusions».