The question for the Arab Spring is in fact whether Arab countries will follow the Iranian model of a semi- theocracy, where religious bodies have superior powers over elected institutions, or move toward a Turkish model, a more passive, tolerant, liberal understanding of secularism where Muslims can represent their ideas and can reflect their religious values, while at the same time the state remains neutral.
La question que le printemps arabe a soulevée est en fait celle de savoir si les pays arabes suivront le modèle semi théocrate iranien dans lequel les organes religieux sont investis de pouvoirs supérieurs à ceux des organes élus, ou s'ils opteront pour un modèle turc, conception plus passive, tolérante et libérale du laïcisme, dans lequel les musulmans peuvent faire valoir leurs idées et leurs valeurs religieuses dans un État qui garderait sa neutralité.