If we, as parliamentarians, do not have the courage to say that we want the words ``sexual orientation'' to be included explicitly in the Canadian Human Rights Act, how can we expect the judiciary to have the courage to interpret these words and how can we expect Canadians not to suffer from discrimination when we, as parliamentarians, do not have the courage to fulfil our responsibility to define in legislation the kind of society we want to live in?
Si nous-mêmes, en tant que parlementaires, n'avons pas le courage de dire: «Oui, on souhaite que de façon explicite, dans la Loi canadienne sur les droits de la personne, soient inscrits les mots «orientation sexuelle»», comment peut-on demander à la magistrature d'avoir ce courage et de l'interpréter et, qui plus est, comment peut-on demander à la population canadienne de ne pas souffrir de discrimination alors que nous, parlementaires, qui sommes censés tracer la voie et dire dans quel type de société législative nous voulons vivre, n'aurions pas le courage de le faire?