A. whereas in 1999 one-third of Nigeria’s 36 states instituted the Islamic penal code, making Sharia (Islamic) law the highest legal authority, creating a de facto state religion in violation of the national, secular constitution; whereas sentencing provisions under Sharia law include the death penalty for ‘sexual misdemeanours’, amputations, and floggings; whereas the proceedings of these courts are incompatible with accepted international standards of due process and discriminate against women;
A. considérant qu'un tiers des 36 États du Nigeria ont adopté, en 1999, le code pénal islamique, faisant du droit (islamique) de la charia la plus haute autorité judiciaire et créant ainsi un État religieux de facto, en violation avec la constitution nationale séculaire; que les dispositions pénales du droit de la charia prévoient la peine de mort pour les délits sexuels, l'amputation et la flagellation; que les procédures judiciaires de ces juridictions sont incompatibles avec les normes internationalement reconnues en matière de respect du droit et sont discriminatoires à l'encontre des femmes;