Turkey must, of course, make significant progress. We cannot have it both ways, however: either we offer Turkey a landfall on the coast of Europe, or else we refuse it. If we opt for the latter, we not only make a catastrophic political and strategic error: we also point Turkey, push it, in a way, towards other coasts, other shores, which would be much more dangerous not only for stability but also, I believe, for the welfare of the Turks and their progress towards democracy, the rule of law and human rights.
Bien sûr, la Turquie doit faire des progrès importants, mais de deux choses l’une: ou bien nous lui offrons l’horizon de l’Europe, ou bien nous ne le lui offrons pas et faisons non seulement une gravissime erreur politique et stratégique, mais l’invitons, la poussons en quelque sorte vers d’autres horizons, d’autres rivages, bien plus périlleux, non seulement pour la stabilité, mais aussi, je crois, pour le bien-être des Turcs et pour leurs progrès vers la démocratie, l’État de droit, les droits de l’homme.