It is therefore natural that two fears should be prevalent in today’s Europe. The first is that Europe is irreversibly losing its leading position in the world economy to the United States. The second fear, which is perhaps more serious, is that in order to recover this leading position, in order not to lose ground irreversibly, Europe may have to put its own social model at risk, to make social exclusion in Europe worse, and this will affect our own citizens.
Il est donc normal que la société européenne éprouve aujourd'hui deux craintes : la première que l'Europe ne perde irrémédiablement le leadership de l'économie mondiale au profit des États-Unis d'Amérique ; la deuxième, peut-être la plus grave, que pour récupérer ce leadership, pour ne pas perdre du terrain irrémédiablement, l'Europe ne doive remettre en cause son propre modèle social, qu'elle ne permette l'aggravation de l'exclusion et qu'elle n'affecte ainsi sa propre citoyenneté.