L’écart significatif entre les statistiques d’util
isation du registre national et celles du registre ontarien illustre bien cette situation : selon les informations recueillies, le
registre national des délinquants sexuels est consulté en moyenne 165 fois par an et le
registre ontarien, environ 475 fois par jour17. En août 2008, le commissaire Julian Fantino, de la Poli
ce provinciale de l’Ontario, a demandé à l’Association canadienne des chefs de police qu’elle recommande
...[+++]au gouvernement fédéral de considérer le registre ontarien comme le modèle à suivre pour améliorer le registre national18.