If the court was obliged to address a question that virtually no one had asked, it is because the government of Mr. Chrétien asked it to do so, in September 1996, a little more than a year after the referendum, when all Canadians, particularly Quebecers, were hoping for constitutional peace.
Si la cour a dû se pencher sur une question qu'à peu près personne ne se posait, c'est que le gouvernement de M. Chrétien lui a demandé de le faire, en septembre 1996, un peu moins d'un an après le référendum, quand tous les Canadiens et les Canadiennes, et surtout les Québécois et les Québécoises, aspiraient à la paix constitutionnelle.