At the very moment, in fact, when our societies are legitimately yearning to preserve the memory of what constituted slavery in centuries gone by, so that such crimes might never again take place, can we tolerate the continuation and development, throughout the world, of a new and modern form of slavery – sexual slavery – which is viewed by the traffickers as a run-of-the-mill commercial activity? The response – and a unanimous one at that - of Mrs Prets and the Committee on Women’s Rights and Gender Equality is ‘No’.
Au moment même, en effet, où nos sociétés éprouvent, à juste titre, l’ardent besoin de conserver la mémoire de ce que fut, dans les siècles passés l’esclavage, afin que plus jamais de telles abominations ne puissent se reproduire, pouvons-nous tolérer que ce perpétue et se développe dans le monde entier une nouvelle forme d’esclavage moderne, l’esclavage sexuel, conçu par les trafiquants comme une activité commerciale banale. Mme Prets et la commission des droits de la femme, à l’unanimité d’ailleurs, répondent non.