Alors qu'une très grande majorité de la population canadienne et québécoise possède au moins un poste de télévision et passe en moyenne quatre heures par jour devant cette boîte hypnotique, alors qu'apparaissent de nouveaux supports et que le nombre de chaînes disponibles ne cesse d'augmenter, et alors que la télévision est accusée de plus en plus ouvertement et de plus en plus fréquemment de favoriser le développement d'un mal qui caractérise notre société — je cite les violences de toute nature —, le Blo
c québécois, par la persévérance et la détermination du député de Rosemont—La Petite-Patrie — et nous avons entendu et saisi la portée
...[+++] de son éloquent plaidoyer —, ne pouvait faire ni l'économie d'un débat consistant, ni l'économie d'une mesure sérieuse supplémentaire sur le thème de l'imagerie télévisuelle à caractère violent et son incidence sur la jeunesse.