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tude et de gestion (IEG), considéré comme le territoire de référence dans le présent arrêté, présente, au terme de l'analyse menée par la DGEE, des besoins à 10 ans en terrains destinés à l'activité économique estimés à quelque 145 hectares de superficie nette, auxquels il convient d'ajouter forfaitairement 10% de superficie nécessaire à l'équipement technique de la zone, soit une superficie de quelque 160 hectares à inscrire en zone d'activité économique; Considérant que l'arrêté du 18 octobre 2002 est fondé sur la considération que le territoire de référence subit une forte pression foncière, principalement sur les terres agri
...[+++]coles subsistantes, du fait de l'importance de l'urbanisation existante; et qu'il ne convient pas de renforcer cette pression en répondant à l'ensemble des besoins identifiés ci-dessus et aux besoins spécifiques induits par la grande proximité de la métropole de Lille, sur le seul territoire de référence; Considérant que l'étude d'incidences n'a pas remis en cause cette analyse : tant la pertinence de la délimitation du territoire de référence que l'existence et l'ampleur des besoins socio-économiques de ce territoire, dans l'horizon de temps défini par le Gouvernement, ont été confirmés; Considérant que l'étude d'incidences estime fondée l'option de l'avant-projet de plan modificatif en ce qu'il vise l'inscription d'une zone d'activité économique mixte de 31 hectares, dont 29 sur le territoire de la commune de Pecq et 2 sur le territoire de la commune d'Estaimpuis; Considérant que le Gouvernement l'a dès lors confirmée par son arrêté du 18 septembre 2003; Considérant que tant la CRAT que le CWEDD, relayant les objections de nombreux réclamants, remettent en cause la pertinence du projet par rapport aux besoins concrets existants; qu'ils critiquent tout d'abord la délimitation du territoire de référence, en observant que celui-ci a été défini comme le territoire de l'IEG, alors qu'une grande partie de la zone en projet se situe sur le territoire de la commune de Pecq, dans la zone gérée par l'IDETA, dont les besoins n'ont pas été pris en compte lors des études; qu'ils s'étonnent également que l'évaluation ait été effectuée par simple référence aux chiffres des ventes des huit dernières années, alors, surtout, que ces chiffres ont été influencés par le fait que le territoire de référence bénéficiait des aides « Objectif 1 » et « Phasing out », qui seraient en passe de s'éteindre; que le fait que la zone d'activité économique de Pont-Bleu soit largement inoccupé est également mis en exergue; que la CRAT relève aussi que les évaluations ne semblent pas avoir tenu compte, de façon crédible, du taux de conversion des options d'achat en ventes réelles, alors que, vu le caractère frontalier de la zone, ce taux y est particulièrement faible; Considérant cependant que, si la délimitation du territoire de référence peut paraître artificielle, cela est dû essentiellement à la position particulière de Mouscron, aux confins de la Flandre et de la France, voire de l'Angleterre, à l'intersection des eurocorridors Lille-Bruxelles et Lille-Londres et à proximité des eurocorridors Lille-Paris et Lille-Liège; que le Gouvernement souhaite profiter de cet atout pour promouvoir, dans un contexte de concurrence entre les régions, un projet volontariste de création d'emplois qui s'appuie sur ces caractéristiques et sur la capacité d'attraction qui s'en dégage; Considérant que, dans cette perspective, comme le CWEDD le note lui-même, la référence à des réalisations passées pour évaluer l'impact socio-économique que le projet pourrait engendrer, si elle est une donnée intéressante, ne peut être tenue comme le seul facteur pertinent; qu'il ressortit au pouvoir politique de déterminer les axes selon lesquels il entend assurer la promotion de l'activité économique et de l'emploi dans la région; Considérant que les critiques qui sont formulées contre la méthode d'évaluation des besoins adoptée par la DGEE et l'auteur de l'étude d'incidences ne paraissent pas de nature à remettre en cause la conclusion suivant laquelle les espaces actuellement disponibles pour l'activité économique seront saturés dans les cinq ans; que, déjà, ce phénomène de saturation se fait sentir, les ventes étant en régression depuis trois ans, malgré l'effet dopant qu'aurait dû entraîner le bénéfice des aides des programmes « objectif 1 » et « phasing out »; qu'à cet égard, le fait que des terrains restent disponibles dans les zones d'activité économique du Pont-Bleu et de Pont-Tunnel n'est pas indicatif car le peu de ventes enregistrées à ces endroits s'expliquent par le fait que les travaux qui permettront de les rendre accessibles ne sont pas encore achevés; qu'au demeurant, à l'heure actuelle, rien ne permet d'affirmer que la région ne continuera pas à bénéficier d'aides européennes au delà de l'horizon 2006, de nombreuses déclarations politiques se prononçant en faveur d'un maintien de ces aides au profit des régions qui restent en deçà de la moyenne européenne; Considérant que le Gouvernement estime dès lors devoir maintenir son projet; Examen des alternatives de localisation Considérant que, conformément à l'article 42, alinéa 2, 5° du Code wallon, et au cahier spécial des charges, l'étude d'incidences a procédé à la recherche d'alternatives; que ces alternatives peuvent porter sur la localisation, la délimitation ou encore la mise en oeuvre de la zone à inscrire au projet de plan de secteur; Considérant qu'aucune alternative de localisation n'a pu être dégagée par l'auteur de l'étude d'incidences; que, si certains réclamants, que semble appuyer la CRAT, suggèrent soit la réhabilitation de friches industrielles, soit le déplacement du projet vers des zones « plus sinistrées », tel que le Peruwelzis, ces suggestions ne rencontrent pas les caractéristiques qui permettent de rencontrer les objectifs du Gouvernement, à savoir : - accessibilité bimodale route-chemin de fer; - respect des périmètres sensibles de protection de l'environnement; - exclusion des zones Natura 2000; - situation à l'intérieur de l'aire de coopération transrégionale de Lille - intégration à la dynamique de la région Flandre; Examen des alternatives de délimitation et de mises en oeuvre Considérant que l'étude d'incidences a mis en évidence que les inconvénients présentés par la zone en projet pourraient être sérieusement atténués, si sa délimitation était ...... termijn te voldoen aan de behoeften aan de geschatte nodige ruimte voor economische activiteit naar het jaar 2010 toe; Overwegende dat, op basis van een door de DGEE (Direction générale de l'économie et de l'emploi) opgemaakt rapport en de analyse ervan, de Regering in haar besluit van 18 oktober 2002, heeft gemeend dat het grondgebied van de Intercommunale d'é
tude et de gestion (IEG), beschouwd als het referentiegebied in voorliggend besluit, na een door de DGEE gevoerde analyse, globaal genomen op 10 jaar een behoefte aan voor economische activiteit bestemde terreinen vertoont van ongeveer 145 hectare netto-oppervlakte, waarbij no
...[+++]g een forfaitaire 10% bijkomende oppervlakte noodzakelijk is voor de technische uitrusting van het gebied, dus een oppervlakte van ongeveer 160 hectare die als bedrijfsruimte moeten worden ingeschreven; Overwegende dat het besluit van 18 oktober 2002 gebaseerd is op de beschouwing dat de huurgelden in het referentiegebied zeer hoog liggen, vooral voor de overblijvende landbouwgronden, wegens het belang van de bestaande bebouwing; en dat deze druk niet nog moet worden versterkt door te beantwoorden aan alle hiervoor geïdentificeerde behoeften en aan de specifieke behoeften die voortvloeien uit de nabijheid van de agglomeratie Rijsel, enkel op het referentiegebied; Overwegende dat het milieueffectenrapport deze analyse niet in twijfel heeft getrokken : zowel de relevantie van de afbakening van het referentiegebied, als het bestaan van socio-economische behoeften in dit gebied, binnen het door de Regering bepaalde tijdsbestek, zijn bevestigd; Overwegende dat het milieueffectenrapport meent dat de optie van het voorontwerp van wijzigingsplan gegrond is voor wat betreft de inschrijving van een gemengde bedrijfsruimte van 31 hectare, waarvan 29 op het grondgebied van de gemeente Pecq en 2 op het grondgebied van de gemeente Estaimpuis; Overwegende dat de Regering dit dus heeft bevestigd in haar besluit van 18 september 2003; Overwegende dat zowel de Gewestelijke commissie voor ruimtelijke ordening als de CWEDD, die de bezwaren van talrijke klagers overnemen, de relevantie van het ontwerp in verhouding tot de concrete bestaande behoeften in twijfel trekken; dat ze om te beginnen kritiek uiten op de afbakening van het referentiegebied, waarbij ze opmerken dat dit werd gedefinieerd als het grondgebied van de IEG, terwijl een groot deel van het ontwerpgebied op het grondgebied van de gemeente Pecq ligt, binnen het door de Intercommunale IDETA beheerde gebied, en waarvan de behoeftes tijdens de studies niet werden behandeld; dat ze er zich tevens over verwonderen dat de evaluatie is gebeurd via een simpele verwijzing naar de verkoopscijfers van de laatste acht jaar, terwijl deze cijfers sterk waren beïnvloed door het feit dat het referentiegebied kon genieten van de steunmaatregelen « Objectif 1 » en « Phasing out », welke op hun einde lopen; dat er gewezen wordt op het feit dat de bedrijfsruimte Pont-Bleu sterk onderbezet is; dat de Gewestelijke commissie voor ruimtelijke ordening er ook de aandacht op vestigt dat de evaluaties niet op een geloofwaardige manier rekening lijken te hebben gehouden met de omrekeningskoers van de verkoopsopties in reële verkoop, terwijl, gelet op het grenskarakter van het gebied, die koers bijzonder laag ligt; Overwegende nochtans dat, indien de afbakening van het referentiegebied artificieel mag lijken, dit vooral te wijten is aan de bijzondere ligging van Moeskroen, aan de grens met Vlaanderen en Frankrijk, en zelf Engeland, op het kruispunt van de eurocorridors Rijsel-Brussel en Rijsel-Londen en vlakbij de eurocorridors Rijsel-Parijs en Rijsel-Luik; dat de Regering deze troef wil uitspelen en binnen een context van concurrentie tussen regio's een voluntaristisch project om jobs te scheppen wil promoten, dat steunt op die kenmerken en op de aantrekkingskracht die eruit voortvloeit; Overwegende binnen dit perspectief dat, zoals de CWEDD het zelf aanhaalt, de verwijzing naar verwezenlijkingen uit het verleden om de socio-economische impact die het ontwerp zou kunnen hebben te beoordelen, indien ze een interessant gegeven is, niet de enige relevante factor mag zijn; dat het aan de politieke overheid is om te bepalen volgens welke assen ze de economische activiteit en de werkgelegenheid in de regio wil promoten; Overwegende dat de kritiek die is geuit tegen de door de DGEE en de auteur van het milieueffectenrapport goedgekeurde evaluatiemethode van de behoeften niet van die aard lijkt om de conclusie in twijfel te trekken dat de momenteel beschikbare ruimtes voor economische activiteit binnen de vijf jaar zullen zijn verzadigd; dat dit verzadigingsfenomeen zich nu reeds laat gevoelen aangezien de verkoop nu al drie jaar daalt, ondanks het stimulerende effect die de steunprogramma's « objectif 1 » en « phasing out » hadden moeten hebben; dat het feit dat nog steeds terreinen beschikbaar zijn in de bedrijfsruimtes van Pont-Bleu en Pont-Tunnel niet veel betekent aangezien de lage verkoopscijfers op deze plaatsen te wijten zijn aan de werken om deze terreinen beter bereikbaar te maken; die zijn nog niet beëindigd; dat afgezien daarvan niets erop wijst dat de Europese steun waarvan de regio kan genieten na 2006 zal worden stopgezet, aangezien talrijke politici zich uitspreken voor het behoud van steunmaatregelen aan regio's die onder het Europese gemiddelde zitten; Overwegende dat de Regering dan ook meent dat ze met haar ontwerp moet voortgaan; Onderzoek van de alternatieve locaties Overwegende dat, conform artikel 42, alinea 2, 5° van het Waalse Wetboek, en het speciale lastenboek, het milieueffectenrapport op zoek is gegaan naar alternatieven; dat die alternatieven kunnen slaan op de lokalisatie, de afbakening of de toepassing van het in het ontwerp van het gewestplan in te schrijven gebied; Overwegende dat de auteur van het milieueffectenrapport geen enkel alternatieve lokalisatie heeft voorgesteld; dat indien sommige klagers, die blijkbaar door de Gewestelijke commissie voor ruimtelijke ordening worden gesteund, hetzij de sanering van industriële braakliggende terreinen suggereren, hetzij de verplaatsing van het ontwerp naar « meer getroffen » gebieden, zoals de streek van Peruwelz, deze voorstellen niet beantwoorden aan de kenmerken waardoor kan worden voldaan aan de doelstellingen van de Regering, nl. : - bimodale bereikbaarheid via het spoor en de weg; 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