36. constate que, pour ce qui est du rythme des innovations, l'UE reste à la traîne de l'éco
nomie américaine et souligne que l'innovation peut favoriser une relance rapide des économies européennes en
créant un avantage comparatif sur les marchés mondiaux; constate qu'en période de récession économique, il est courant de réduire les dépenses de recherche et de développement mais que cette approche est erronée, la chose à faire étant exactement le contraire; estime qu'un accroissement des investissements dans la R D et dans l'éducati
...[+++]on renforce la productivité et, partant, la croissance; demande des investissements dans les sciences et la recherche, l'objectif étant d'atteindre 3 % du PIB, et souligne que le budget de l'UE doit allouer une part plus importante de dépenses à la recherche; souligne que les États membres doivent accroître ou du moins réaliser leurs objectifs en matière d'investissements en recherche et développement et apporter un soutien aux investissements du secteur privé dans ce domaine, via des mesures fiscales, des garanties de prêt, la création de pôles régionaux et de centres d'excellence, et tout autre instrument susceptible de contribuer à la réalisation de cet objectif; estime que la formation des adultes et l'apprentissage tout au long de la vie doivent être des priorités à tous les niveaux d'action car ils augmentent la productivité tout en fournissant aux personnes les qualifications nécessaires pour accéder au marché du travail et rester employables dans le monde hautement compétitif du travail;