Interrogé à ce sujet par la police judiciaire près la Cour militaire le 23 novembre 1995, soit plus d'un an après les faits, l
e colonel Marchal a déclaré qu'il avait adressé cette demande, de même qu'une demande d'un complément de munitions, au C Ops, en réaction à la manifestation violente que de
s Hutus extrémistes avaient organisée à Kigali le 8 janvier 1994 et à la suite des informations qu'il avait obtenues après, soit le 10 janvier, d'un informateur, nommé « Jean-Pier
...[+++]re ».