Il est clair que
ce que veulent les leaders arabes et leurs acolytes, après les événements de Tunisie et de Libye, c'est, au même titre que les Occidentaux, sauvegarder leurs intérêts: l'invasion du Bahreïn par l'Arabie Saoudite (opération conduite, officiellement, sous mandat du Conseil de Coopération du Golfe) vise, au nom de la stabilité et de la sécurité, à réprimer le mouvem
ent de protestation démocratique de la population et l'intervention menée en Libye sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations unies n'a d'autre objectif
...[+++]que de chasser Kadhafi du pouvoir, sous couvert d'impérialisme humanitaire.