Les migrants en situation irrégulière détectés dans ces deux régions étaient, en grande partie, des personnes possédant une nationalité qui, selon les données d'Eurostat, fait l'objet, à l'échelle de l'Union, d'un taux élevé de reconnaissance d'une protection internationale (en 2014, les Syriens et les Érythréens, pour lesquels ce taux de reconnaissance dans l'Union était supérieur à 75 %, représentaient plus de 40 % des migrants en situa
tion irrégulière en Italie et plus de 50 % en Grèce; de janvier à juin 2015, les Syriens et les Érythréens représentai
...[+++]ent 30 % des arrivées en Italie et près de 60 % en Grèce).