« La question qui se pose dès lors est celle de savoir si, par respect des sentiments humai
ns (ceux de l'époux offensé), il faut conserver un droit du divorce basé sur la notion de faute, qui, de par lui-même, a pour effet de porter atteinte aux sentiments les plus élémentaires de dignité humaine, et dont on sait en outre que toute la procédure n'est qu'un théâtre d'ombres, puisque les causes profondes des problèmes conjugaux ne sont pas (ne peuvent pas
être) connues et qu'aucune action en justice portant sur les sentiments eux-mêmes
...[+++]n'est recevable » (A. Heyvaert, 1990).