Cette répartition des compétences entre le tribunal et le président du tribunal se justifiait parce qu'en principe, il y a lieu d'ordonner le plus rapidement possible, dans un premier
temps, les mesures provisoires de l'instance en divorce, et qu'il y a lieu ensuite, dans un second temps, de statuer sur l'existence ou non d'une cause de divorce, en manière telle que les mesures provisoires or
données par un juge seront censées produire leurs effets jusqu'à ce qu'un autre juge puisse se prononcer sur le bien-fondé de la demande en divor
...[+++]ce.