6. souligne que les investissements réali
sés dans le secteur social ont permis de mieux protéger les populations pauvres face à la crise et d'accroître leur résistance aux chocs; souligne également que certains pays en développement affichent, malgré la crise, un taux de croissance proche de 4 % et que les pays qui disposent de systèmes fiscaux nationaux efficaces sont moins vulnérables face à des pertes soudaines de recettes fiscales prélevées sur les échanges commerciaux ou aux diminutions brutales des afflux de capitaux étrangers; demande dès lors instamment à l'Union européenne d'aider les pays en développement à instaurer des syst
...[+++]èmes fiscaux progressifs et efficaces afin d'atténuer l'impact de la crise sur les recettes publiques, ce qui contribuerait à assurer les fonds nécessaires aux programmes de protection sociale et garantirait une redistribution équitable des ressources disponibles; insiste pour que l'Union reste intransigeante sur la conditionnalité et l'efficacité de son aide au développement eu égard aux pays où la corruption aggrave encore plus les effets de la crise sur les atteintes aux droits de l'homme;