Enfin, M. Van Miert a tenu à souligner le
rôle important que doit jouer la Commission pour veiller à ce que les aides ne remettent pas en cause l'un des fondements de la politique communautaire, la cohésion économique et sociale : "Lorsqu'on voit que les quatre pays périphériques que sont la Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne qui accomplissent actuellement un processus de rattapage, ont dépensé en moyenne, ces dernières années, 428 Ecus par salarié sous forme de suventions, alors que l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Angleterre, plus prospères et sit
uées au centre de l' ...[+++]Europe, ont dépensé en moyenne 742 Ecus par an et pas personne, on se rend compte à quel point il est nécessaire de tenir compte de l'objectif de cohésion économique et sociale dans le domaine du contrôle des subventions.