Cette situation est due, premièrement, au fait que procéder à des réformes coûte cher et que ce coût est fixé par habitant, ce qui signifie qu’il faut délier les cordons de la bourse avant que les avantages ne se fassent sentir concrètement; deuxièmement, parce que la nature des finances publiques nationales les prédispose de moins en moins à finir sous la forme d’investissements publics, en particulier l’investissement public le moins visible qui
peinera à gagner le soutien des partis à court terme; et troisièmement, parce que la mise en œuvre restrictive et bornée des politiques de consolidation budgétaire bloque tout type d’effort a
...[+++]xé uniquement sur ce domaine de réforme, ce qui, en raison de la nature primordiale de celui-ci, représente incontestablement une situation inadaptée.