Les soc
iétés savaient très bien qu'elles enfreignaient la législation antitrust car elles ont pris beau
coup de précautions pour dissimuler les réunions les frais d'hôtel et de voyage étaient payés en argent liquide et il n'était pas fait explicitement mention de ces réunions dans les notes de frais, et pour éviter de conserver des traces écrites des réunions et des accords. Lorsqu'il existait des documents, des noms de code étaient utilisés pour désigner les participants au cartel, tels que "BMW" pour SGL, "Pinot" pour UCAR et "Cold"
...[+++]pour le groupe de sociétés japonaises.