Second, numerous studies in Canada, Europe and the United States highlighted the negative impact of long term institutionalization on the well-being of indi
viduals with mental illness. These included: indifference, apathy, passive obedience
, self-neglect and, sometimes, aggressive behaviour, as well as substantial loss of social abilities, increased d
ependence and added chronic physical illness resulting
from isol ...[+++]ation, in addition to authoritarian relationships between staff and patients.[342] Third, with the advent of chlorpromazine – an effective medication that controls psychosis and severe mood disorders – and other neuroleptic medications came the hope that “cures” for severe and persistent mental illnesses such as schizophrenia were on the horizon (it is interesting to note that these early research findings stimulated considerable research interests in psychopharmacology and neuroscience in Canada).Deuxièmement, de nombreuses études au Canada, en Europe et aux États-Unis ont fait ressortir les conséquences négatives de l’institutionnalisation à long terme sur le bien-être des personnes souffrant de maladie mentale : indifférence, apathie, obéissance passive, négligence de soi et, parfois, comportement agressif, importante perte d’habiletés sociales, dépendance accrue, et
maladies physiques chroniques accrues découlant de l’isolement et des relations autoritaires entre le personnel et les patients.[342] Troisièmement, l’arrivée de la chlorpromazine –médicament efficace pour contrôler les psychoses et les trouble
...[+++]s du comportement graves – et d’autres médicaments neuroleptiques a fait naître l’espoir que des « cures » seraient bientôt découvertes pour des maladies mentales graves et persistantes comme la schizophrénie (il est intéressant de souligner que ces premiers résultats de recherches ont stimulé un intérêt considérable pour la recherche en psychopharmacologie et en neurosciences au Canada).