Autant nous étions satisfaits de la première période de gestion de la Banque, autant la deuxième période, celle qui commence au dernier trimestre de 1999, nous déplaît, non pas parce que la Banque surestime l'importance des va
riations de taux de change par rapport au dollar - nous pensons effectivement qu'elle surestime, mais c
e n'est pas le plus grave - mais parce que derrière la discussion sur le taux de change se cache manifestement une aversion de la Banque centrale à l'égard de la croissance, une sous-estimation profonde du taux
...[+++]de croissance potentiel de l'Union européenne.