In some instances, the NGOs attempt to correct the state's shortcomings, as
in Benin, where one psychiatrist has taken the initiative of creating, in all high-risk neighbourhoods, " Carrefour-Jeunesse
-Solidarité" youth associations, community banking groups managed by women, community health centres and craftsmen's cooperatives, asserting, without mentioning drugs, that this is the best way to prevent drug use because: " Since the deeper significance of substance abuse reveals a sick society, the choice and development of the new soc
...[+++]iety that must be built must be the result of all segments of the population involved in the outbreak and development of this scourge" . While waiting for a hypothetical " lift-off" of the economies of African countries, community action appears to be the only way to put a stop to the development of the complex drug problem.Parfois les ONG tentent de pallier ces carences de l’Etat, comme au
Bénin où un médecin psychiatre a pris l’initiative de créer, dans tous les quart
iers à risques, des associations de jeunes « Carrefour-Jeunesse-Solidarité », de groupes de banques communautaires gérées par les femmes, des centres communautaires de Santé et des coopératives d’artisans, en affirmant qu’il s’agissait là, sans parler de drogues, du meilleur moyen de prévenir leur usage car : « La signification profonde des toxicomanies faisant apparaître qu’il s’agit d’un
...[+++]e maladie de société, il faut que le choix et le développement de la nouvelle société à construire soient le fruit de toutes les franges de la population impliquées dans l’éclosion et le développement de ce fléau ».En attendant un hypothétique « décollage » de l’économie des pays africains, l’action communautaire paraît le seul moyen d’enrayer le développement du complexe des drogues.