A series of interrelated factors compounded the considerable challenges that this huge operation presented. They include as follows: the rapid deterioration into a rolling and continuous war zone; the Israeli sea blockade, which created a 12-hour window to move ships in and out
of Beirut harbour; basic road, bridge, and airport infrastructure damage, which included the Beirut international airport and for all intents and purposes prevented air evacuation without helicopters, of which we had none in the region; the deterioration of communications networks in Lebanon, as many phone lines and radio towers were taken
...[+++]out in the early days; serious capacity shortages in Lebanon's port infrastructure in other words, only so many boats could dock, and we were sharing limited space with numerous other countries; high international demand for the limited commercial maritime capabilities available for immediate use in the Mediterranean Sea led to a bidding competition with many other countries; the distance between Canada and Lebanon itself being half a world away; and the relatively small size of our embassy in Beirut, which had a complement of 32 staff nine Canadian-based and 23 locally engaged which eventually grew to 48, in contrast with the largest resident Canadian community, an estimated 50,000 people, one of the largest of any western country, in Lebanon.Une série de facteurs interreliés ont multiplié les difficultés considérables posées par cette gigantesque opération, notamment : la détérioration rapide de la situation qui a transformé le territoire en zone de guerre continue; le blocus naval israélien, qui a laissé un délai de 12 heures pour permettre aux navires d'entrer dans le port de Beyrouth et d'en sortir; les dommages subis par les ponts et les infrastructures routières e
t aéroportuaires de base, y compris l'aéroport international de Beyrouth ce qui, à toutes fins utiles, excluait toute évacuation par voie aérienne sauf par hélicoptère, mais nous n'en avions aucun dans la rég
...[+++]ion; la dégradation des réseaux de communication au Liban, de nombreuses lignes téléphoniques et de pylônes radio ayant été détruits dès les premières jours des hostilités; de graves pénuries des capacités dans les infrastructures portuaires du Liban — autrement dit, seulement un petit nombre de bateaux pouvaient accoster, et nous partagions un espace limité avec de nombreux autres pays; une demande internationale élevée pour les ressources maritimes commerciales peu nombreuses qui étaient susceptibles d'être utilisées immédiatement en Méditerranée, ce qui nous a forcés à concurrencer d'autres pays; la distance entre le Canada et le Liban, soit la moitié du globe; et la taille relativement modeste de notre ambassade à Beyrouth dont l'effectif était de 32 employés — neuf Canadiens et 23 recrutés sur place — avant de passer à 48, comparativement à l'importance de la communauté canadienne au Liban, évaluée à peu près à 50 000 personnes, soit l'une des plus importantes des pays occidentaux dans ce pays.