However, in the event that the Court should take a different approach, Advocate General Mengozzi proposes that the answer to the question should be that the directive precludes the grant of a visa for the purposes of family reunification from being conditional, as in the present case, on demonstrating that the spouse who seeks a visa for the purposes of family reunification has a basic knowledge of the language of the Member State in question, where no exemptions may be granted on the basis of an individual assessment.
Toutefois, dans l’hypothèse où la Cour ne suivrait pas sa solution, M. Mengozzi propose de répondre que la directive s’oppose à ce que la délivrance d’un visa au titre du regroupement familial soit subordonnée, comme en l’espèce, à la preuve que le conjoint qui demande le regroupement dispose de connaissances élémentaires de la langue de l’État membre concerné, lorsqu’il n’existe aucune possibilité d’accorder des exemptions sur la base d’un examen individuel.