A majority of Canadians support the provision of benefits on grounds such as domestic partnership relationships, which are grounded on unions of economic dependency rather than relationships of a mere conjugal nature, and yet still two-thirds of Canadians, from every culture that exists in this country, from every corner of the globe who have come to this country to build a future for themselves and their families, recognize that marriage is, as the Supreme Court said the last time it spoke to this issue in the Egan case in 1995, “by nature a heterosexual institution”.
La majorité des Canadiens sont en faveur d'accorder des avantages aux membres de partenariats domestiques, qui sont des unions à caractère économique plutôt que des relations à caractère uniquement conjugal. Or, ce point de vue n'empêche pas les deux tiers des Canadiens, peu importe leur culture ou l'endroit du globe d'où ils sont venus afin de bâtir un avenir pour eux et pour leurs familles, de reconnaître que le mariage est, comme l'a dit la Cour suprême la dernière fois qu'elle s'est penchée sur cette question, dans l'affaire Egan, en 1995, de par sa nature une institution hétérosexuelle.