Chief Justice Heino Lilles: It's clearly part of the dilemma, but I think we've all been to blame for creating the current state of affairs, politicians included, because at the last federal election, every single party, with the exception of the Bloc Québécois, said that there's a terrible youth violence problem, elect us and we're going to solve it, we're going to get rid of the Young Offenders Act.
Le juge en chef Heino Lilles: Cela aggrave clairement le problème, mais je pense que nous sommes tous à blâmer pour la situation actuelle, y compris les dirigeants politiques, parce que, lors des dernières élections fédérales, tous les partis, à l'exception du Bloc québécois, ont soutenu que le problème de la violence chez les jeunes était très grave. Chaque parti a dit qu'il réglerait le problème si on l'élisait et qu'il se débarrasserait de la Loi sur les jeunes contrevenants.