The decision by the eurozone finance ministers to put the Excessive Deficit Procedure against Germany and France on ice and grant these states a reprieve, allowing them until 2005 to achieve the 3% limit for new annual indebtedness is a lazy compromise, one that does not alter the false basic premise, according to which, in economically tough times, strict adherence to the 3% limit has an expansionary rather than a contractionary effect.
La décision prise par les ministres des finances de la zone euro de mettre la procédure pour déficit excessif à l’encontre de l’Allemagne et de la France en attente et d’accorder un sursis à ces États en leur donnant jusqu’à 2005 pour passer en dessous de la limite des 3% en ce qui concerne leur nouvel endettement annuel est un compromis paresseux qui ne modifie en rien l’hypothèse fondamentale erronée selon laquelle, durant les périodes de vaches maigres, le respect strict de la limite des 3% a un effet expansionniste et non récessionniste.