When the death penalty was abolished 18 years ago, it was done in recognition of several key factors: one, the fact that capital punishment was not and is not an effective deterrent for heinous crimes such as first degree murder; two, the death/ penalty obviously eliminates the entire notion of rehabilitation of the convicted criminal; three, at the time this legislation was introduced, Canada's social conscience was more conducive to sentencing a convicted first degr
ee murderer to life imprisonment rather than authorizing state sanctioned murder; and four, the legal and administrative costs associated with successfully carrying out a
...[+++] death sentence are often, I say to the Reform Party, far greater than the costs of incarceration.Lorsqu'on a aboli la peine de mort, il y a 18 ans, on l'a fait en tenant compte de plusieurs facteurs clés, premièrement, le fait que la peine capitale n'était et n'est toujours pas un moyen de dissuasion efficace pour les crimes haineux comme les meurtres au premier degré; deuxièmement, la peine capitale élimine, c'est évident, toute la notion de réinsertion sociale du criminel condamné; troisièmement, au moment où ce projet de loi a été présenté, la conscience sociale au Canada était plus portée à condamner une personne coupable de meurtre au premier
degré à une peine d'emprisonnement à perpétuité qu'à autoriser un meurtre sanctionné
...[+++] par l'État; et, quatrièmement, les coûts judiciaires et administratifs associés à la peine capitale sont souvent, je tiens à le dire aux réformistes, bien supérieurs aux coûts de l'incarcération du délinquant.