The testimony we heard compels us to ask if Canada’s current legal and policy frameworks on privacy and confidentiality, which are acknowledged to serve the mentally competent well on the whole, nevertheless act against the best interests of those who, because of the nature and pervasiveness of mental illness and addiction, become partially or completely dependent on a series of providers along the whole continuum of care.[62]
Les témoignages que nous avons entendus nous forcent à nous demander si les politiques et les lois qui régissent la confidentialité et la protection des renseignements personnels – qui, en règle générale, servent assez bien les personnes mentalement compétentes – ne desservent en fait pas les intérêts des personnes qui, en raison de la nature et du caractère envahissant de la maladie mentale et de la toxicomanie, sont partiellement ou entièrement dépendantes de multiples prestataires de soins.[62]