Will the Prime Minister admit that his proposal to give the money allocated for training directly to the unemployed and bypass the Quebec government and its manpower development commission, which includes officials representing management, the unions, the government and various other institutions, prevents Quebec from implementing a true manpower and employment policy, as requested by everyone?
Le premier ministre admettra-t-il que sa proposition de donner l'argent de la formation directement aux chômeurs en passant par-dessus la tête du Québec, de sa Société québécoise de développement de la main-d'oeuvre, qui regroupe le patronat, les syndicats, les institutions, le gouvernement, empêche le Québec de se doter d'une véritable politique de main-d'oeuvre et d'emploi, pourtant réclamée par tous?