The Chairman: If you were the dictator of Canada, with complete power, and you had the choice on the issue of detention, of detaining people until
warrant expiry and releasing them at that point, without supervision, or releasing them at statutory release, looking at it from public protection only, how is the public best protected, letting them out earlier with some supervision, given that these are usually the people who have been resistant to treatment and to programming, etc.—that's why the CSC wants to detain them—or keeping them there for that extra period of time when obviously they're not going to be reoffending because they're st
...[+++]ill incarcerated? So the trade-off.I think maybe Mr. Abbott touched on that in his question.Le président: Si vous étiez le dictateur du Canada, avec des pouvoirs absolus, et que vous aviez le choix, en matière de détention, de détenir les gens jusqu'à expiration de leur m
andat et de les libérer à ce moment-là, sans surveillance, ou de les libérer dans le cadre d'une libération d'office, en examinant leur dossier du point de vue de la protection du public seulement, de quelle façon le public est-il mieux servi, en les laissant sortir plus tôt avec une certaine surveillance, étant donné qu'il s'agit en règle générale de personnes qui ont résisté au traitement et aux programmes, etc.—c'est pourquoi le SCC veut les garder en détent
...[+++]ion—ou en les gardant en détention pendant cette période de temps supplémentaire au cours de laquelle ils ne vont manifestement pas récidiver du fait qu'ils sont toujours en prison.Le compromis, donc.Je pense que M. Abbott a abordé cette question.