The thesis of this paper is that a provision in the Canada Labour Code which authorizes the Canada Labour Relations Board, as it is now known, to certify a trade union without conducting a secret representation vote violates the primary values enshrined in the Canadian Charter of Rights and Freedoms.
La thèse que nous défendons dans ce document, c'est qu'une disposition du Code canadien du travail qui autorise le Conseil canadien des relations de travail, tel qu'on le connaît à l'heure actuelle, à reconnaître un syndicat sans procéder à un scrutin de représentation secret, contrevient aux valeurs fondamentales inscrites dans la Charte canadienne des droits et libertés.