Not because of obstinacy, not because nothing has changed, but for political reasons: because the dialogue and the negotiation between states or regional bodies sharing the benefit of common legal rules is of vital importance. This feeling is also that of the Director General of the WTO to whom I have spoken in the last few days, and it is also that of my American counterpart who has spoken publicly along these lines last Friday. There remains, of course, the need to gather together the positions of many other WTO members who will take part in this collective decision.
Les sept semaines que nous séparent de la ministérielle de Doha avaient été balisées de réunions préparatoires : mini ministérielle de Mexico, Hanoi la semaine dernière entre Européens et Asiatiques, Nairobi dans une quinzaine entre Européens et Africains, nouvelles mini ministérielle à Singapour ensuite, Shanghai entre Américains et riverains du Pacifique ensuite, etc. Ma réponse sur ce point est claire : nous devons œuvrer pour maintenir le rendez-vous multilatéral de novembre. Pas par obstination; pas parce que rien n'a changé, mais pour des raisons politiques. Mais parce que le dialogue et la négociation entre états ou ensembles constitués et partageant le bien commun des règles
de droit est un act ...[+++]e fort. Ce sentiment est aussi celui du directeur général de l'OMC auquel j'en ai parlé ces derniers jours, et celui de mon homologue américain qui a pris l'initiative de s'exprimer publiquement en ce sens vendredi dernier. Reste, bien sûr, a recueillir la position des nombreux autres membres de l'OMC qui participent à cette décision collective.