Globally, the trend has b
een one of “fishing down the food web”; having removed the larger fish at the top of various food chains, fisheries are moving down the food chain, targeting ever smaller finfish and invertebrates, and simplifying marine ecosystems ([3]) In May 2003, a study published in the journal Nature showed, among other things, that: worldwide, the biomass of large predatory fish populations with high commercial value, such as tuna and cod, is now only 10% of pre-industrial fishing levels; industrialized fisheries typically reduce the biomass of fish communities by 80% within 15 years; local extinctions can go unnoticed
...[+++]even when closely monitored; and there is little empirical information available from the open oceans ([4])Mondialement, la tendance a été « de pêcher en descendant plu
s bas le long de la chaîne alimentaire »; après avoir fait disparaître les plus gros poissons qui se trouvaient au sommet des chaînes alimentaires, les pêcheurs exploitent les niveaux inférieurs et ciblent des poissons et des invertébrés de plus en plus petits, simplifiant ainsi les écosystèmes marins([3]). En mai 2003, les auteurs d’une étude publiée dans Nature indiquaient notamment que dans le monde, la biomasse des poissons grands prédateurs dont la valeur commerciale est élevée (p. ex. thon, morue) est à 10 p. 100 de la biomasse préindustrielle; la pêche industrielle réd
...[+++]uit normalement la biomasse des populations de poissons de 80 p. 100 en 15 ans; la disparition de populations locales passe souvent inaperçue, même lorsqu’elle est suivie de près; et il y a peu de données empiriques sur la haute mer([4]).