Cependant la mobilité sera tou
jours limitée à une proportion relativement faible d’étudiants et de membres du personnel: les politiques en matière d’enseignement supérieur doivent se focaliser de plus en plus sur l’intégration d’une composante mondiale dans la configuration et le contenu de tous les programmes de cours et processus d’enseignement/d’apprentissage (ce que l’on appelle parfois «l’internationalisation chez soi»), afin de garantir que la grande majorité des apprenants, c'est‑à‑dire les étudiants qui ne participent pas à la mobilité internationale, que ce soit la mobilité des diplômes ou celle des crédits
...[+++]d’enseignement, et qui représentent entre 80 et 90 % de l’ensemble des étudiants, soit malgré tout en mesure d’acquérir les compétences internationales qui sont nécessaires à l’époque de la mondialisation.
Nochtans zal mobiliteit altijd beperkt blijven tot een relatief klein percentage van de studenten en het personeel. Het hogeronderwijsbeleid moet zich steeds meer richten op de integratie van een mondiale dimensie in het ontwerp en de inhoud van alle onderwijsprogramma's en onderwijs-/leerprocessen (soms "internationalisering at home" genoemd). Hierdoor kan de grote meerderheid van de studenten, de groep van 80-90 % die geen diploma of studiepunten in het buitenland verwerft, niettemin de internationale vaardigheden verwerven die in de geglobaliseerde wereld vereist zijn.