We feel, however, that as long as this is not absolutely banned by legislation, while of course ensuring the maintenance of essential services, we will continue to see more and more days lost to strikes and will never succeed in putting an end to the existence of the two categories of workers in Quebec: those who benefit from this right under the Quebec Labour Code and the rest, who work in federally regulated businesses governed by the Canada Labour Code, and are threatened by the use of scab workers.
Par contre, nous croyons que tant et aussi longtemps que ce ne sera pas interdit complètement par voie législative, en assurant bien évidemment le maintien des services essentiels, nous continuerons à connaître des pertes de jours de travail plus importantes et nous n'arriverons pas à mettre fin à l'existence de deux catégories de travailleuses et travailleurs au Québec: celles et ceux qui bénéficient de ce droit en vertu du Code du travail du Québec et les autres, qui oeuvrent dans des entreprises de compétence fédérale régies par le Code canadien du travail, sous la menace de l'utilisation de briseurs de grève.