I myself do not believe that Europeans should be led to think that it will be enough to reform labour markets, to abolish existing social legislation and to eliminate the buffer zones provided by workers’ rights in order to become more competitive. This would be a very short-term approach, with obvious consequences; we would not gain competitiveness, but we would lose the support of a large number of Europeans, in particular workers.
Personnellement, je n’aime pas que nous donnions aux Européens l’impression qu’il suffirait de réformer les marchés du travail, de démanteler les acquis sociaux, de supprimer les cordons sanitaires que constituent les droits des travailleurs pour devenir plus compétitif. C’est une façon de voir les choses à très court terme avec des conséquences évidentes: nous ne serions pas plus compétitifs, mais nous perdrions l’appui du plus grand nombre des Européens, et notamment des travailleurs.