So we should abide by our boss's wishes, at least this time, and give a signal to the rest of Canada that if, in the next federal election, Canada re-elects Mr. Chrétien and Mr. Dion, who would have campaigned against these needs in a Quebec referendum, then the answer of Canada would be no. Quebeckers would be left to themselves to either decide to go the sovereignty route, or be patient and see what happens in the next five or ten years in Canada.
Nous devrions donc respecter la volonté de nos électeurs, du moins à ce moment-ci, et indiquer au reste du Canada que si, aux prochaines élections fédérales, le Canada réélit M. Chrétien et M. Dion, qui auront fait campagne contre ces besoins à un référendum tenu au Québec, la réponse du Canada sera alors considérée comme un non. Les Québécois devront alors décider eux-mêmes s'ils veulent s'engager dans la voie de la souveraineté ou s'ils veulent être patients et attendre de voir ce qui va se passer d'ici cinq ou dix ans au Canada.