When it came to the presidential elections, two candidates were pre-selected at the outset, so that, when one of them was elected and newly legitimised, they would say yes where the French wanted to say no. That explains Mr Sarkozy’s outrageous gesture of rushing to see Mrs Merkel on the very day of his inauguration.
Lors de la présidentielle, deux candidats furent présélectionnés d’entrée de jeu, pour que, une fois l’un d’entre eux élu et fort alors d’une fraîche légitimité, il dise oui là où les Français ont voulu dire non. C’est le sens de l’insupportable geste de M. Sarkozy se précipitant chez Mme Merkel le jour même de son intronisation.